Alors, 20 ans ?

Ca se fête ?

L’heure des bilans ?

Faire des classements ? Des rétrospectives ?

Raconter une histoire ? Raconter des histoires ?

Avant tout, un horizon : celui de ne pas trop radoter.

Plein d’idées, plein d’envies, des remises en questions, des remises à plat, finalement toutes les idées sont effacées.

Alors quoi ?

Afficher le « work in progress » d’un possible portrait de 20 ans d’un site personnel.

Cela ressemble donc à ça :

 

Penser les 20 ans de The Web’s Worst Page

Avec le meilleur et le moins bon, tout exposé en l’état, à la vue de presque toute la planète, qui s’en moque.

Il y a 20 ans. Le modem qui grésille, les images jpg de mauvaise qualité qui mettent dix minutes à charger.

Pas de réseaux sociaux. Quelques forums, trois quatre tchatches en direct, des trucs IRC, le messager ICQ. Le référencement sur Lycos, le surf sur Netscape. C’est générationnel.

La webpage, avec Microsoft Frontpage. C’est du rustique, c’est galère pour qui est totalement autodidacte en informatique et met les mains dans le cambouis sans plaisir, juste parce qu’il le faut.

Avec les années qui passent, la WWP croise les blogs, les réseaux sociaux, Youtube, les podcasts, etc. Parfois l’envie de changer de format me traverse l’esprit, mais la réflexion balaie l’envie. Me voir, m’entendre, qui pourrait vouloir de cela ? A part mon ego mal dégrossi ? Personne, il va sans dire, ou une poignée d’irréductibles, qui auraient eu l'incongrue passion de m’entendre parler deux heures durant, sans montage, d'un album méconnu d’XTC. 

 

Ils ne furent pas nombreux, les lecteurs et les lectrices, pendant ces 20 ans. Mais il y en a eu, plus qu’on ne l’imagine. En y repensant, j’en suis surpris moi-même. Il y en a encore, les fameux irréductibles, qui, à l’image des passants croisant le vieux Deuteronomy chez T.S. Eliot, sont surpris de voir ce site encore en vie.

Ils pourraient former un club, ces lectrices et ces lecteurs. Du style "Les déçus de The Web's Worst Page" ou bien "J'y étais, je vous assure, j'ai vu, des mes yeux vu et j'en ai encore mal aux yeux."

20 ans sur internet, c’est de la performance. Surtout quand je vois certains se vanter d’avoir des sites depuis 10 ans, 15 ans, même. Ha ha, les petits jeunes. Les bambins. Ceux qui n’ont pas connu, ou alors très vaguement, les âges farouches.

 

Sans parler, évidemment, de mes chers principes qui me coûtent cher. Travailler seul, sans publicité, sans abonnement, sans petites et grandes malversations, à l’abri du copinage, à l’abri, autant que possible, des conflits d’intérêts et d’ego.

Reconnaissons-le, ce fut loin d’être parfait. Y a eu des ratés, plus moins criminels. A un moment donné, croyez-le ou souvenez vous-en, il y a même eu des pubs Amazon sur ce site. J’assume. Mais ce n'est pas facile.

J’ai essayé, plusieurs fois en 20 ans, de gagner trois francs et six euros avec mon travail. Peine perdue, justement, cela m’aura coûté davantage en temps et, peut-être, en image, que cela ne m’aura rapporté. Ce n'est pas comme si j'allais faire payer les critiques pas fraîches de Terminator 3 ou de l'album de Serena Maneesh.

Ce qui me fait toujours me questionner sur l’intérêt de continuer à entretenir ce site pour mon petit plaisir, vu ce que cela représente sur un budget toujours en attente des jours meilleurs où le capitalisme se sera enfin effondré. Mais je n’arrive pas à me résoudre à l’emmener chez le vétérinaire ce brave site, abréger ses souffrances. Je suis toujours dans l’espoir de sa nouvelle jeunesse, ah la brave bête, je me suis attaché, pensez-donc. Moyennement gai compagnon, proto-blog boiteux, page web déficiente, cette chère Web's Worst Page. Evidemment que si, faute d’argent, le site devait disparaître, j’en conserverais les archives, la trace, le fantôme, sur un disque dur quelconque, qui finira bien par griller, s’effacer, cliqueter dans le vide, dans quelques années...

« Et sur le piédestal apparaissent ces mots : "Mon nom est Edwood, roi des rois, Contemplez mes oeuvres, ô Youtubeurs, et désespérez." »

 

20 ans ! Un anniversaire ! C’est la fête !

 

J’ai dans l’idée de publier tout cela sur une seule interminable page, pour vous tester, les vrai(e)s de vrai(e)s. Ah mince, maintenant on écrit les vrai.e.s de vrai.e.s, non ? Attendez, je vérifie. En fait, non, je ne sais pas, personne ne sait. Ceci dit, attention, je suis totalement pour l’écriture qui inclue, vous me connaissez, indécrottable droitdelhommiste et même droitdetouslesgenristes, mais j’ai toujours préféré, et vous le remarquerez sans doute en remontant trèèès loin en arrière dans les écrits du site, à dissocier carrément les genres, les lecteurs et les lectrices ou les lectrices et les lecteurs, ce genre de choses, si je puis m’exprimer ainsi. Depuis, les genres se sont encore fluidifiés et j'ai un peu cessé d'essayer de m'exprimer parfaitement sans jamais comettre d'impair. Je fais de mon mieux, c'est déjà ça.

 

Alors tenez, idée rubrique pour les 20 ans : C’est le meilleur film du monde bien sûr : The Princess Bride

 

Ou aussi : c’est le meilleur disque du monde bien sûr : Skylarking de XTC (ah, tenez, j’en parlais plus haut)

Et qu’on déclinerait à l’envi avec 50 « c’est le meilleur film du monde bien sûr », etc. C’est rigolo. Une variation sur les listes qui abreuvent vos réseaux, tut tut, vroum vroum, c’est l’autoroute du 15 août de nos films préférés.

Ou alors vous parler de choses que j’aime et dont je n’ai pas assez parlées, ou alors que tout le monde a oubliées, pensez donc, en 20 ans. Comment est-ce possible que presque plus personne n’écoute Anniemal ? Ou Someone to drive you home ? Pas vous, hein, je sais bien que si vous lisez ce site, vous êtes encore à faire tourner les Pipettes et vous connaissez par cœur How I long to feel that summer.

Mais le reste du monde, comment fait-il ?

 

Et les films ? On parle cinéma ? Non ? Oui ? 20 ans de films. Plein de choses que j’ai aimées et que je n’aime plus et des choses que j’avais un peu aimées et que j’adore à présent. J’aurais pu faire du révisionnisme, tout reprendre, année par année et dire « oui, non, oui, non, oui oui oui, non non non », mais non.

 

Fun fact : le film que j’ai vu le plus de fois en salles durant ces 20 ans : La La Land, trois fois en une semaine. Un record. Celui d’Heavenly Creature, 4 fois en une semaine, 6 fois en tout, au millénaire dernier, demeure probablement imbattable.

 

Fun fact 2 : le disque le plus écouté : je n’en sais rien. Je ne compte pas ce genre de choses.

Mais peut-être, un truc qui oppresse certains et fait rêver tant d'autres...

 

Question : est-il encore possible de faire Edwood VS La Musique aujourd’hui ? Ne riez pas, c’est très sérieux. Quand je survole ces pages là, diantre, qu’elles ne sont plus appropriées pour la société actuelle. Le contenu en est souvent très offensant, c’est très sexiste tout ça, et grossier, vulgaire même, par endroit. Quel défouloir ! Mais aujourd’hui, l’excuse du défouloir, de la caricature, de l’exagération, n’est plus valable. Edwood VS La Musique serait un compte (un conte ?) Tweeter, je serais jeté en pâture à la vindicte populaire. Si, demain, je deviens célèbre, pour une bonne raison j’espère, en deux jours la machinchosesphère aura déterré ce site et étalera sur la place de Grève le corps ensanglanté de mes écrits passés. Pour rappeler au monde entier quelle ordure je suis, pour tant et tant de raison. Il y a sur ce site de quoi déplaire à rigoureusement tout le monde (j’ai bien fait attention à ce que ce soit le cas).

D'ailleurs, je pourrais faire une rubrique "les interdits d'Edwood", où je pourrais vous poster certains des articles et certaines des critiques qui sont tombés sous le couperet de mon autocensure. Ce serait absolument scandaleux, si vous saviez. Rien que cette année, vous avez évité des critiques très désobligeantes, pour ne pas dire insultantes, mais drôles, mais horribles, sur des films doudous pour catégories sociologiques précises de cinéphiles, tels que Ready Player Bouse ou Mekteub My Louve. On a échappé au drame. La France a eu peur, la grosse troutrouille ; pire que quand un bateau de pauvres hères fuyant la misère s'approche de ses côtes repues. Vous dire.

 

Fun fact 3 : j’ai failli me lancer dans la chronique vidéo de ma collection de vinyles (de quoi, au bas mot, occuper 20 ans de plus), avant de me raviser plusieurs fois devant l’incongruité absolue de la chose.

 

Fun fact 4 : je suis celui qui achetait encore des nouveautés en vinyle dans les années 90. Je suis celui qui a appris à acheter des vinyles quand il avait 6 ans, dans les années 80, et qui n'a jamais arrêté depuis. Le hipster malgré lui.

 

Souvenir d’antan : ON A TOUS FAILLI MOURIR A CAUSE DU BUG DE L’AN 2000.

Mais en fait non.

 

Fun fact 5 : le meilleur film du monde c’est God Help The Girl, évidemment. Bon sang. Ce sera mon dernier combat, s’il le faut.

 

Fun fact 6 : le meilleur album des 20 dernières années c’est Have one on me, vous vous en doutiez. Ou Silent Shout, ah oui, ah tiens, c’est vrai aussi.

 

Fun fact 6 : vous l’attendiez avec impatience, sans surprise, c’est The Tree of Life qui remporte tous mes suffrages pour « le meilleur film des 20 dernières années ». Apparemment, Le Nouveau Monde, favori à mi-parcours, dépose une réclamation et demande le recompte des voix. Une guerre fratricide et sans merci. Dans son coin God Help The Girl se marre, forcément, il sait qu’il est le meilleur film du monde, alors bon.

 

Souvenir d’antan : INFONIE. Ah oui, hein, ça vous la coupe.

Souvenir d’hier : il a plu.

Souvenir de demain : c’est le 15 août.

Fact checking : non, ce sera le 14 août.

Complotisme : en fait on en sait rien.

 

Le meilleur film du monde, bien sûr : Les 12 travaux d’Astérix !!

 

Question : Devrais-je lancer ma web radio ?

Réponse : Bien sûr que non.

Conclusion : Ah bah ça va alors.

 

Souvenir d’antan : Fond noir, lettrage blanc, ça fait moins mal aux yeux.

 

Fun fact n°j’ai perdu le compte : Edwood Vous Parle, j’aime toujours bien. Il s’est écoulé tellement d’années que j’ai, vraiment, oublié en avoir rédigé certains. En les relisant, je m’en souviens, ça va, hein, je ne suis pas encore gaga. Mais c’est rafraîchissant. Le point Laurent Ruquier est atteint, car, parfois, je me fais rire. Si, si. Y a des passages vraiment drôles. A mon goût. D’autres moins. Et des fois c’est vraiment déprimant.

 

Souvenir d’antan : En parlant de déprime, j’ai commencé cette page d’anniversaire de manière franchement négative. Parler de fermer boutique, parler de pognon, faire semblant de mendier sans avoir l’air d’y toucher, c’est très passif-agressif tout ça. Vilaine bête.

Souvenir d’antan : On oublie tout, on recommence.

 

Joyeux anniversaire !

 

Le meilleur film du monde, évidemment : un Kurosawa. Dersou Ouzala, tiens, oui.

 

Le meilleur disque du monde : ohalala, j’en sais rien, c’est embêtant comme question. Euh… Pink Moon de Nick Drake, le choix tranquille, le bon goût, la classe, on ne peut pas se tromper. C’est assez définitif, d’ailleurs, comme réponse à cette question. Le meilleur disque du monde : Pink Moon. Je veux dire, qui va aller, sérieusement, disputer ça, pour dire : ah non, non, tel album des Rolling Stones, tel album des Smiths ou… attendez, vous allez rire, tel album de Radiohead, est meilleur que Pink Moon. Faut oser, c’est courageux, admettons. Mais sinon, tranquille, quoi, Pink Moon, dans un fauteuil. From The Morning, la plus belle chanson du monde.

Sinon : Another Green World de Brian Eno.

Pink, Green, je crois que je tiens un truc. Le White Album des Beatles, pas mal aussi, plus dur à défendre à cette position. Blue de Joni Mitchell, hein, ça déchire aussi, ça, comme disque. Pink Flag de Wire, itou, ptet pas le meilleur disque de l'univers, mais chef-d'oeuvre, quand même.

Bref.

Avec ton Black Album de Metallica, toi, là, tu sors. C’est même pas leur meilleur, d’album. Hein.

Bref, j’ai dit.

 

Souvenir d’antan : J’ai mis moins d’une heure à rédiger tout ce que vous avez lu depuis le début, là-haut. Alors que je bloquais depuis un an sur ce vingtième anniversaire. Comme quoi. Là je dois faire une pause, m’en voulez pas, parce qu'au final, vous ne vous en apercevrez même pas. Mais ça donne l’impression de voir les ficelles, les coulisses, l’envers du décor, on se sent plus proche de l’auteur. Ou pas.

 

Interlude

 

Entracte

 

Ah tiens, des moutons... Mais pourquoi des moutons ?

 

La minute personnelle avec des informations personnelles dedans (« Aaaaah ! », s’exclame, on ne sait sur quel ton, une partie du public) : il y a 20 ans : je conduisais une 2CV. 20 ans plus tard : je conduis une C3 et ma haine, mon aversion, mon dégoût absolu pour les voitures n’ont fait que croître. Il y a 20 ans, j’habitais près de la mer et je préférais la montagne. 20 ans plus tard, j’habite encore plus près de la mer et je préfère toujours la montagne. Il y a 20 ans, j’aimais les chats. 20 ans plus tard, j’aime toujours les chats. Bon, ça suffit comme infos personnelles pour cette décennie. Un petit peu plus dans 20 ans, si vous êtes sages. Ou pas.

 

Il me manque une idée de thème : Ce sera donc : « Mon jeu de mots préféré dans Edwood Vous Parle » : « Car elle porte-jarretelles, la Belle, et ses bas s'tiennent. » Du génie pur. Un truc fou. Je ne m’en suis jamais remis. Envoyez des likes, please RT, des petits pouces bleus, abonnez-vous à ma chaîne, tout ça. Un calembour de l'extrême, au sein d'un des Edwood Vous Parle les plus ringards, dont je vous déconseille la lecture par ailleurs, tant il est symptomatique de ce que je dénonçais plus haut en parlant d'Edwood VS La Musique. C'est du blah-blah d'un autre temps, autres mœurs, un différent moi-même, une version (gros) bêta, tellement étranger, tellement autre.

 

Ma story Instabook : Aujourd’hui je suis allé faire les courses, il y avait du monde parce que c’est la saison estivale et qu’il y a des touristes. Voilà une photo de touristes en pantacourt, s’il-vous-plaît, membres du clan, rassurons-nous ensemble et moquons-nous de celui qui se vêt différemment. #FashionPolice

Finie les mesquineries, enfin, voyons. Je viens, en me moquant des gens qui se moquent, de mordre la queue du serpent (le coquin). Je ris aussi en me disant qu'il y en a bien un ou une parmi vous qui s'est demandé(e) où était la fameuse photo en question. "Y-a-t'il un bug d'affichage ou bien ?" Et bien : ou bien. Qui serais-je pour prendre en photo, sans le dire, à la sauvette, honteusement, des inconnus et des inconnues, pour ensuite venir m'en moquer grassement avec les membres de mon clan ? Une bien piètre personne, évidemment. Je ne dis pas que mon degré d'insécurité et mes besoins brinquebalants de sociabilisation ne pourraient pas me pousser vers le niveau le plus basique de la fondation d'un vivre-ensemble ("Rions un peu aux dépends de la différence !"). Mais mon inhibition est trop forte, mon surmoi trop puissant, avec l'âge ça s'aggrave, le début du commencement de l'élaboration de la sagesse. C'est affreux.

 

Le disque que j’écoute en ce moment : la bande originale du film Annihilation (en vinyle, évidemment #GrosSnob). Bon film, musique démentielle. Pour qui aime l’ambient daaaark.

Vlà l’ambiance.

 

Fun fact : j’essaie de ne jamais me mêler de politique sur les réseaux sociaux, mais j’adore regarder les uns et les autres se déchirer, souvent au sein des mêmes camps. Parfois ça me désole, quand ce sont des gens qui sont proches de mes valeurs, souvent ça me réjouit. Y en a bien qui regardent le foot, hein, donc bon, chacun ses divertissements de masse.

 

Meilleure série de tout l'étang : Plus Twin Peaks, à cause de la saison 3. Donc, je ne sais pas. The Wire, comme tout le monde ? Non, la meilleure série de tout l'étang est à venir.

Attention gag à l'ancienne en approche.

Vous êtes prévenus.

Meilleure série de tout l'étang : Saturnin le canard.

(hilarité dans le public)

(même si ce n'est pas vrai que vous êtes hilares, je vous rappelle que je vous fais dire, penser et réagir ce que je veux, c'est pratique)

 

Souvenir de demain : c’est possible que je n’arrête jamais d’écrire cette page, c’est rigolo en fait.

 

Obligation non contractuelle : bon, je vais arrêter à un moment donné, parce que quand même, hein.

 

Comme le temps passe : 20 ans déjà. Qu’ai-je fait de tout ce temps ? Et vous ? C’est le moment où on se questionne existentiellement. Alors vos rêves ? Vos projets ? Vos amis ? Vos amours ?

(silence embarrassant)

(ou pas)

 

Comme le temps passe-partout : Il y a 20 ans, Fort-Boyard existait déjà et c’était déjà une vieille émission. Dinguerie.

 

Il y a 20 ans : Internet était très laid et franchement, c’t’une question de point de vue, mais ça ne s’est pas forcément arrangé.

Aujourd’hui : Internet va plus vite, on peut regarder des films en streaming. LA SCIENCE-FICTION !

Dans 20 ans : les intelligences artificielles auront fait le ménage, les humains seront de l’histoire ancienne, tout ça. LA SCIENCE-FICTION !

 

Le meilleur film du monde, bien sûr : Play Time de Jacques Tati. A mon sens, le Pink Moon du 7e art. Evidemment, ça ne fera pas l’unanimité, tiens donc, y en a qui vont vouloir se battre, là, je le sais. Mais franchement, hein, tu n’aime pas Play Time, tu n’aimes pas les arbres. Voilà.

 

La minute des valeurs : Tant que ce ne sont pas des valeurs actuelles, hein (ha ha ha). Quelles valeurs déjà ? Les miennes ou les vôtres ? Je ne sais plus. Mais ça devrait être les vôtres aussi, dans l’absolu. Ou pas. Donc, des valeurs ? Euh… Empathie, bien sûr. Ecoute et compréhension. Comprendre oui, et déjà pardonner, évidemment. Empathie, bis, parce qu’il n’y en a définitivement pas assez. Et puis toute la litanie de ce qui n’est pas à la mode : la patience, la douceur, le pacifisme. De vraies valeurs d’avenir, je vous le dis. Et assumer d'être différent, d'être un "cassos", un "fragile", quelqu'un de bien, quoi, en marge. C’est simple, faites un test. Mettez en valeur une de ces valeurs sur un réseau social. Au hasard total : Tweeter. Si vous vous faites insulter, moquer, harceler de tous les côtés et par tous les bords, c’est que vous avez probablement raison. Car, c'est bien connu, la marge se fait toujours attaquer par les bords.

 

Le jeu vidéo des 20 ans : De justesse, Legend of Zelda Ocarina of Time, sorti en novembre 1998. Et un des premiers textes publiés sur ce site, dites donc.

 

La minute vieux : Pendant 10 ans je me suis couché tard, depuis 10 ans je me couche tôt.

 

Le meilleur film du monde : DIE HARD !!!!!

 

Le meilleur disque du monde : De Mysteriis Dom Sathanas de Mayhem.

N’importe quoi : « l’autre il prône la fragilité, la tolérance et la douceur et il écoute du black métal, oh l’autre ! » Oui, bien sûr, c’est normal et je ne vais pas vous expliquer pourquoi.

 

Fun Fact : Tim Burton. Voilà. Tim Burton. Après tout, à l'origine, au tout début du début, ce devait être un site entièrement dédié à son œuvre. Mais la digression l'a emporté, avant même l'ouverture dudit site. Quand j’ai commencé The Web's Worst Page, Tim Burton sortait de Mars Attacks et là il fait Dumbo pour Disney. Voilà, voilà. Tim Burton, quoi.

 

Le temps passe : Et j’ai une idée.

 

J’ai une idée : je vais vous publier tout ça comme ça, avec deux trois bidouilles pour faire joli. Ou pas. Ca dépendra de mon courage. Et si ça me plait, j’en ferais d’autres à l’occasion. Notez que je ne me pose pas la question de savoir si ça vous plaît ou pas. Car oui, il reste des anecdotes et des faits amusants à évoquer. Et des choses dont on n'a pas parlées (le fan-club de Lourdland, toujours très actif, est forcément cruellement déçu, c'est normal) (et je ne vous parle même pas du fan-club de Pulp). Alors, il reviendra, inénarrable vestige, la chose qui ne voulait pas mourir, celui qui a voulu se noyer dans le web et qui va bien finir par y arriver.

Ou pas.

 

20 ans !

 

The Web’s Worst Page par Edwood.

 

20 ans…

 
 
 
 
 
 
 
 
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