
                      La merveille de Peter   Jackson parle d'amour absolu en   faisant autant   rire que pleurer. Et Dieu sait que l'on rit aux éclats et   que   l'on   pleure comme jamais on n'a pleuré devant Créatures Célestes.   Dans   un coup   de génie unique, Peter Jackson reconstitue un fait   divers sordide en le   filmant   comme le Seigneur des   Anneaux. En un tourbillon de mise en scène, ultra     sensoriel   et instinctif, qui vous saisit à la gorge dès le   pré-générique pour ne   plus   jamais, non ne plus jamais, vous   abandonner. Heavenly Creatures est une     oeuvre   traumatisante, qui renouvelle l'expérience cinématographique en   prouvant   que   l'on peut céder à tous les délires formels tout en   restant en permanence   au   service de son histoire et de ses   personnages. Pour son premier rôle,   Kate   Winslet devient la plus   belle femme du monde et Peter Jackson accède à   une place     particulière au sein du 7e Art. Place qu'il ne cesse de mériter à chaque     nouveau   film. Le bonhomme est un authentique génie, sans doute fort   bien secondé   par la   sensibilité de sa femme et collaboratrice   principale, Fran Walsh. Un   génie qui   n'hésite jamais à aller   jusqu'au bout de ses idées, aussi risquées,   aussi   délirantes   soient-elles. Heavenly Creatures ne ressemble à   aucun autre   film, et   la tragédie qu'il met en scène en est   magnifiée.