Édition 2014

Chic ! Chic ! Chic ! Edwood remet sa fleur au fusil pour monter au front de la musique populaire de l'année 2014 (et des poussières). Le concept est connu de beaucoup, mais peut-être pas par tous. Bienvenue aux nouveaux, donc, ici c'est un article qui va probablement vous offenser et où je vais dire des horreurs sur des trucs que vous écoutez et que, mort de mon âme, vous aimez peut-être. Je suis allé piocher dans les tops français, anglais et américains, un peu au hasard. Il y a donc des stars et aussi d'obscurs machins qui seront oubliés demain. Si vous cliquez sur les titres vous accéderez aux clips, pour souffrir avec moi. Allez, on prend une profonde inspiration et on y va.


Beyoncé - Drunk in Love

Il paraît qu'elle est devenue intouchable, la Reine des USA. Ceux, et surtout celles, qui osent émettre la moindre critique, la moindre moquerie, en prennent pour leur grade. Demandez à Lily Allen et surtout à Warpaint, ce qu'elles en pensent. Tout le monde aime Beyoncé, du vieux critique rock à la gamine à peine scolarisée, tout le monde aime Beyoncé et tout le monde doit aimer Beyoncé. Il ne faut en aucun cas pointer du doigt l'imagerie problématique, véhiculée non stop par la donzelle et ses copines (Rihanna, Iggy, Nicki, Ariana, Shakira, etc.) sous peine d'être accusé de « slut shaming ». Attendez un peu que je vous explique. Sous prétexte de féminisme, de liberté de l'être et du corps, il est interdit de ne pas apprécier les inévitables roulements de fesses et autres chorégraphies plus proches du pole dancing que de Kate Bush. Non, non, pas la peine ici d'invoquer le bon et le mauvais goût ou de douter qu'une telle omniprésence de l'univers de la pornographie soit une si vénérable chose. C'est de l'affirmation de soi, c'est merveilleux, c'est indiscutable.
Donc, le clip ridicule de Drunk in Love serait un monument de féminisme, un symbole d'émancipation. Si on ajoute les textes consternants qui forment l'ossature malingre de l'œuvre, on atteint une sorte de Nirvana en creux : odes à l'ego, odes aux possessions, à l'argent, à la réussite, hymnes dédiés à la consommation et à sa propre grandeur, vastes publicités pour le soi et l'avoir. On est bien content pour elle et pour Jay-Z. On me dira que ce n'est pas nouveau dans le monde de la pop et que de toute façon on s'en fout des paroles. C'est vrai. Mais la musique (quelconque) et le chant (vilain) n'aident pas à se focaliser sur autre chose. Pas compliqué donc, voyez-vous, de masquer la pauvreté abyssale des chansons en faisant se tortiller Beyoncé en petite tenue. Logique, normal, imparable. Tout le monde est content, les petites filles veulent être elle et les vieux critiques rêvent d'elle. Queen of the world, quoi.


Miley Cyrus - Wrecking Ball

On a déjà tellement écrit sur Miley, sur le clip de Wrecking Ball et sur tous les à-côtés peu ragoûtants qu'il est un peu délicat de passer après la bataille. Résumons quelques points importants. Déjà il paraît que c'est un hommage à Nothing Compares 2 U de Sinead O'Connor. Oui, on le comprend durant les 30 premières secondes avec le gros plan du visage de Miley Cyrus qui a l'air très malheureuse, mais moins intensément que Sinead, quand même. Par contre dès que la demoiselle apparaît en petite culotte pour lécher un marteau de chantier, on se retrouve à des années lumières du modèle. Au contraire, on percute l'univers pédo-porno-dégueulasse de l'ignoble Terry Richardson, pas le dernier responsable des horreurs photos et vidéos que nous infligent les médias de masse. On a beaucoup rigolé de Miley à poil sur sa boule de démolition, il faut dire que l'image est aussi glaçante que grotesque. On pourra ainsi affirmer que tout potentiel sexy est réduit à néant par le frisson d'horreur qui nous parcourt. C'est glauque et même au-delà de ça. Mais le dire, comme l'a justement fait Sinead, c'est, encore, s'exposer à l'accusation de « slut shaming ». Miley s'affirme, voyez-vous, elle est libre de son corps, de son être, c'est merveilleux, tellement moderne, tellement post-moderne, même. Après, vous pourrez lire, ici et là, sur des sites assez sérieux, que la chanson en elle-même n'est pas forcément nulle. Oui, certes, mais qu'importe ? Une chanson ? Quelle chanson ? Existe-t-elle encore derrière le coup marketing permanent ? Lorsque Miley monte sur scène pour l'interpréter, elle « trolle » encore les réseaux sociaux et internet dans son ensemble en se commettant en duo avec un... lolcat. C'est magnifique, c'est malin, c'est brillant, c'est pile poil la star qu'il faut pour l'époque.


Stromae - Formidable

Un imitateur de Jacques Brel chante du Booba sur du vieux Moby, c'est Stromae, le phénomène francophone du moment. Problème, si on comprend bien la démarche artistique, il faudrait des textes d'une autre trempe pour survivre à des accompagnements sonores aussi hideux. Dès que la musique démarre, on se croit dans une fête foraine de province, coincé dans les autos-tamponneuses. Ni la personnalité de l'interprète, ni les paroles ne parviennent à transcender l'ensemble. Constamment tiré vers le bas, Stromae se retrouve en effet dans les mêmes méandres de certains grands artistes populaires de référence, comme Brel ou Renaud, qui, en leurs temps, ont du aussi lutter contre leurs propres arrangements musicaux pour imposer leurs textes. Pas toujours avec succès, en particulier pour Renaud, chez qui les batteries métalliques des 80's et les guitares grasses étaient l'équivalent des boîtes à rythme 90's et des synthés pip-pip chez Stromae. Si les chansons sont exceptionnelles, elles peuvent survivre à beaucoup de choses. Les violons sirupeux et les ploum-ploum orchestraux ne peuvent pas détruire les meilleurs Brel, les méfaits des requins de studio ne peuvent pas réduire à néant toute l'œuvre de Renaud. Mais Stromae n'en est pas à ce niveau. Peut-être un jour, peut-être. Ceci dit, toute la France (ou presque) l'adore, donc c'est forcément moi qui ai tort. Comme d'habitude. Le clip, vague caméra cachée, fait regretter le temps où Spike Jonze ciselait un petit chef-d'oeuvre pour Fatboy Slim.


London Grammar - Wasting my young years

Pâle copie d'Austra, sans le talent, sans la classe, sans rien, un machin indolore, sans saveur, parfait pour écouter sur son iPod dernier cri tout en faisant autre chose. Circuler, y a rien à entendre !


Lilly Wood and the Prick - Prayer in C

A l'heure où j'écris ces lignes, c'est numéro un du top des singles en France. Et... euh... C'est tellement insignifiant que ça pourrait très bien n'avoir jamais existé. D'ailleurs, ça n'a jamais existé.


Sia - Chandelier

Alors on est sensé aimer Sia parce qu'elle revient de loin, la drogue, l'alcool, la dépression, que sais-je encore ? Sauf que là, non, je ne peux pas. La voix. Oui. Cette voix. Dieu que cette voix est laide. Presque aussi laide, dans un registre avoisinant, que celle de Rihanna. Pour moi c'est très rédhibitoire. Et puis vas-y que ça hurle, avec la grosse batterie qui te martèle la gueule. Le tout-venant, donc, à peine sauvé par un beau clip hyperactif assez intrigant.


Coldplay - A Sky full of stars

Le gros single tiré de l'album tout gluant dans lequel Chris Martin raconte qu'il est tout triste d'avoir perdu Gwyneth (pour mieux tomber dans les bras de Jennifer Lawrence, franchement y a pire comme histoire si vous voulez mon avis). Là c'est Coldplay en mode David Guetta et c'est aussi moche que vous pouvez l'imaginer. En gros ça commence comme tous les morceaux de Coldplay, avec le petit piano et la voix noyés dans un million d'effets de production et soudain ça envoie l'eurodance dégueulasse. C'est tellement nul que j'en reste baba.


Black M - Sur ma Route

Horreur et malheur, c'est un sous Stromae. Ah ils n'ont pas mis longtemps à recycler le produit. Donc, boum boum boum, la musique de fête au camping pendant que surnagent des paroles débiles. Avec un clip qui parodie plein de blockbusters passés de mode. Le plus embarrassant résidant dans les passages rap particulièrement foireux. Aïe aïe aïe.


Taylor Swift - Shake it off

On a tous nos faiblesses, hein. Bon, dans cette édition d'Edwood Vs La Musique, ce sera le tour de Taylor Swift d'obtenir un passe-droit. La chanson est très correcte et le clip très amusant. Il s'en dégage une bonne humeur, certes fabriquée de toute pièce, particulièrement communicative. A l'instar de la maladresse et de la naïveté de Taylor Swift, on n'y croit pas une seconde si on y réfléchit, mais qui a besoin de réfléchir devant un clip aussi rigolo ? Depuis, Taylor a proposé un nouveau single, Out of the Woods, encore meilleur et annonciateur d'un album qui pourrait bien être... plutôt bon. Comme quoi, tout est possible.


Charli XCX - Boom Clap

Le petit monde de la presse rock, indé & cie voulait nous faire avaler que Charli XCX était une révélation vachement super. A l'écoute de ce morceau atroce, et je pèse mes mots, on en rigole encore.


Iggy Azalea - Black Widow

Oh, la petite rappeuse blanche qui nous vient d'Australie. C'est beaucoup plus drôle sur le papier qu'en réalité, parce que musicalement c'est ignominieux et visuellement très ringard. Rien ne différencie Iggy du tout venant du moment. Aussitôt entendue, aussitôt oubliée. Ah si, à noter pour les cinéphiles du fond, là, le clip s'inspire lourdement de Kill Bill. C'est pas-sion-nant.


Meghan Trainor - All About that Bass

Le phénomène du moment aux USA et en Angleterre (et qui sera donc numéro un dans six mois en France). La chanson en elle-même n'a rien d'intéressant, c'est du sous-girls band des 60's, blah blah blah. Mais ça nous permet d'évoquer la grande tendance thématique : les gros derrières. Pour les filles, bien sûr, Jennifer Lopez et Nicki Minaj en ont fait des chansons complètes, mais aussi pour les garçons. Bref, vive les gros culs. Il y a des articles très sérieux dans la presse très sérieuse, quelques uns, car ce sont surtout des articles débiles dans la presse débile, mais il paraît que c'est un sujet de société, un vrai. Avec une population occidentale qui se laisse aller dans sa graisse faut bien que les divertissements de masse s'adaptent. Mangez, bougez, qu'y disait !


Nicki Minaj - Anaconda

Tenez, en parlant de gros derrière, voilà la Reine elle-même. Nouvelle chanson assez terrifiante, comme d'habitude, avec un clip qui repousse, encore, les limites de ce qu'on peut montrer sans se prendre une interdiction aux moins de 18 ans. Donc, voilà, ça tremblote de partout, ça twerke dans tous les sens, comme si la Terre entière était prise de convulsions. Les sous-entendus n'en sont plus vraiment et on ne peut même plus parler de vulgarité, c'est un autre niveau. Et puis, partout, partout, partout, la gélatine convulse au ralenti. C'est probablement hypnotique. On affiche sa graisse comme d'autres arborent leurs Rolex. Arrivé à ce niveau-là, avec en plus un morceau aussi efficace que disgracieux, ça n'a absolument plus rien d'érotique. C'est de l'agression sexuelle, oui, d'un genre nouveau. Ah mais non, suis-je bête ! C'est du féminisme ! De l'affirmation de soi ! La maîtrise de son corps et de ses désirs ! Bon sang, mais c'est bien sûr ! Alors, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Je n'ai rien contre les gros derrières, en particulier celui de Nicki Minaj. Au contraire, je suis pour les gros derrières et les petits derrières et tout ce qui se situe entre. Je suis pour tous les physiques féminins, croyez-le bien. Ce que je questionne c'est leur représentation, leur exploitation, le discours qui les accompagne, ainsi que, soyons fous, le rapport avec la musique. Parce que là, quand même, la musique se retrouve joyeusement écrasée sous les fameuses fesses.


Jennifer Lopez - Booty

Non mais c'est un sketch. Quand y en a plus, y en a encore, avec le clip et la chanson qui repoussent encore les limites. Après tout, J-Lo était là avant tout le monde avec son gros derrière, ici exposé sous toutes les coutures au fil d'un montage épileptique. Et vas-y qu'elle le frotte contre celui, moins impressionnant, d'Iggy Azalea (qui vient faire son p'tit bout de rap tout nul au milieu du morceau). Musicalement c'est au-delà du minable, ça dépasse l'entendement. Mais franchement quand on regarde le clip qui se soucie, ne serait-ce qu'une seule seconde, de la musique ? Au niveau du texte, c'est assez sublime, vu que ça ne répète que "Elle a des grosses fesses, j'ai des grosses fesses, vive les grosses fesses, regardez les grosses fesses, bougez vos grosses fesses et si vous n'avez pas de grosses fesses, on en a assez pour plusieurs." Après on s'étonne que nos civilisations s'effondrent. C'est normal, avec tout le poids de ces grosses fesses. Comme le chantait Brassens, la loi de la gravité est dure, mais c'est la loi.


George Ezra - Budapest

L'équivalent de l'indie folk pour le grand public ? Insipide au possible.


Maroon 5 - Maps

Le retour de la revanche des affreux. Avec un clip gore et hyper énervé qui n'a aucun rapport avec la musique. Ah tiens. Comme si cela suffisait à masquer l'immondice qu'est la chanson. Un truc boum-boum pour discothèque de province à faire gerber le plus endurant des beaufs. A la limite, en fond sonore du club Mickey sur la plage de Mimizan. Et encore. Franchement. Pauvres mômes. Non. En fait, non.


Fly Project - Toca Toca

Oui, OK. Alors en France il n'y a plus que les beaufs et les fillettes qui achètent des singles, hein, on est bien d'accord. Parce que ça, même avec 3g d'alcool dans le sang, tu ne peux pas écouter. Ça ne dure que 3 minutes mais je préfère me passer en boucle To Be Kind de Swans. C'est plus facile. Moins douloureux. Moins dangereux pour l'âme.


Lana Del Rey - Shades of Cool

Ah bon sang que j'aime ce morceau. Oui, hein, ça vous la coupe ? Après avoir quasiment détesté Born To Die (à un Video Games près), j'ai beaucoup d'affection pour Ultraviolence. Voilà, c'est comme ça. Si vous voulez que je dise du mal, ce serait du clip, avec son imagerie hollywoodienne, post-David Lynch, légèrement ringarde. Et puis elle fait toujours un peu peur, Lana. Mais que voulez-vous ? Quand la musique est bonne, ça excuse pas mal de choses.


Indila - S.O.S.

Fou-rire. Nerveux probablement. Mais les premières secondes, avec la voix de dessin animé, sont hilarantes. Ensuite, le chant super maniéré avec la petite guitare acoustique, la poilade continue. On sent que ça va t'exploser à la gueule en plus. Ah non, ça fait juste gringrin et boum boum tranquilou. Les paroles sont une enfilade de clichés et quand le refrain surgit c'est prodigieusement comique. Le clip alterne des plans ultra kitsch de la chanteuse et de gens qui souffrent vachement beaucoup. Puissance ridicule over 9000, comme ils disent.


Imagine Dragons - Demons

J'en ai beaucoup entendu parler, sans jamais avoir osé savoir ce que c'était. Il faut dire qu'ils sont la risée de tous les sites musicaux outre-Atlantique, le synonyme de "rock de merde" pour les années 2010. Voyons voir ce que cela donne. .... .... .... Mais, mais, mais c'est du flan.... C'est du sous-Coldplay avec un public de gamines qui lèvent les bras. Oh. Mon. Dieu. C'est de la ballade rock qui dégouline. Du rock incontinent qui pisse partout par terre. A noter que ça a toujours existé, hein, dans mon enfance y avait Bon Jovi et c'était presque pire.


Katy Perry - This is how we do

Alors, autant l'avouer tout de suite, comme ça j'aurais la conscience tranquille, j'aimais bien Roar. Avant de découvrir que c'était en fait un plagiat de Sara Bareilles, ceci expliquant cela. Bref. Bon, au moins, comme d'habitude avec Katy Perry, c'est amusant à regarder. Y a de gros moyens, tout ça. Par contre la chanson est proche du rien du tout. Voilà, on s'en fout, surtout que la Katy, ça y est, la date de péremption approche ; regardez ce qui est arrivé à Lady Gaga, hein. Lady qui ? Oui, c'est bien ce que je disais...


Ariana Grande - Problem

Avec, encore, Iggy Azalea, qui s'incruste décidément partout pour ânonner son couplet de rap mou. Ariana c'est aussi un des phénomènes du moment. Elle a l'air d'avoir 16 ans, c'est perturbant, en fait elle en a 21. Tout l'inverse de Lorde, donc, qui a 16 ans et qui a l'air d'en avoir 30. Mais c'est une autre histoire. Bref. Ariana est toute mimi, y a pas à dire et la chanson n'est... euh... pas nulle, dans l'absolu, assez sympathique, en fait. Ceci dit tout est relatif, quand on passe après Imagine Dragons et Fly Project, le moindre éternuement de Katy Perry sonne comme du Nick Drake.


Zaz - Eblouie par la nuit

Ha ha ha. Punaise. Qu'est-ce qu'on me fait pas faire dans cette chronique. Mais sérieusement. Enfin. Non, là. Non.


Coeur de Pirate - Mistral Gagnant

Il devrait y avoir des lois contre ça.


Christine and the Queens - Saint Claude

Oh, c'est mignon, je l'avais vue en première partie d'Austra en 2011. Elle a fait du chemin en 3 ans, il semblerait qu'elle ait du succès à présent. La machine médiatique a décidé que ce serait son tour. Bon, pourquoi pas ? C'est inoffensif et très classique mais plutôt mieux que le tout-venant en France. Ceci dit, à l'écoute de l'album, cette pop insipide ne méritait pas tant d'éloges.


Shakira - Dare La la la la

Vague espoir que ce soit une reprise de la fameuse chanson des Bronzés. Mais non. C'est du Shakira. Toujours le même morceau depuis plus de dix ans. En pire, parce que là les synthés qui pètent, prout prout prout, c'est terrible. Comme je l'avais lu, je ne sais plus où, on dirait des moustiques avec des problèmes gastriques. Avec Shakira qui tortille son cul dans le clip, c'est encore plus cocasse.


Shakira & Rihanna - Can't Remember to forget You

Ah c'est donc ça la double peine dont tout le monde parle. C'est une sorte de porno soft, et encore j'ai connu des pornos avec une meilleure musique.


Jessie J, Ariana Grande et Nicki Minaj - Bang Bang

La triple peine ? Non, car c'est loin d'être aussi vilain que le duo ci-dessus. Certes, Jessie J hurle vraiment trop, sinon le reste est à peu près correct. Le clip est à l'image du morceau, avec de jolis plans du minois d'Ariana et du booty de Nicki.


Keen'v - Dis-moi oui (Marina)

 
 
 
 
 
 
 
 
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