Hansel et Gretel : produit par Julie Hickson (aussi productrice de Frankenweenie), ce moyen-métrage de 45 minutes se caractérise par un casting exclusivement asiatique (source : Burton On Burton)

 

Aladdin and his Wonderful Lamp : sorti deux ans après Frankenweenie, ce moyen-métrage vidéo de 47 minutes est en fait un épisode de la série télévisée Faerie Tale Theatre de Shelley Duvall. On peut noter dans le casting les noms de James Earl Jones et de Leonard Nimoy. (source : Burton On Burton)

 

Alfred Hitchcock Presents : The Jar :Passage obligé dans la carrière d'un jeune metteur en scène en attente de son second long métrage : l'épisode de feuilleton TV. La prolifique série des Alfred Hitchcock Presents a vu passer un grand nombre de réalisateurs qui ont poursuivi ensuite des carrières plus ou moins exemplaires. A noter que ce tournage représente la 2e collaboration entre Burton et Elfman et donc la confirmation du "coup de foudre" de Pee Wee.

 

Beetlejuice The Animated Serie : Après le succès phénoménal du film, Beetlejuice ne pouvait pas en rester là. Il devait donner naissance à une série animée (ce qui est le cas du moindre succès cinématographique américain (de même pour les BDs d'ailleurs)). Pas de doute on est dans l'univers de Tim Burton (pour preuve l'excellent générique de la série sur la musique du film revisitée par Elfman). Même si l'humour noir est légérement adouci par rapport au film (public exclusivement enfantin oblige), on s'amuse toujours de l'horreur, de la mort, de la violence. C'est du produit pour jeune public certes, mais du produit haut de gamme, esthétiquement frappé et relativement fidèle au film originel.

 

Conversations With Vincent : toujours inachevé, ce documentaire fut tourné en parallèle d'Edward Scissorhands et donc très peu de temps avant le décès de Vincent Price. C'est l'oeuvre d'un fan absolu qui rend hommage à son idole d'enfance. En quelque sorte le brouillon des scènes les plus émouvantes d'Ed Wood.

 

Family Dog : Une série de dessins animés qui suit les mésaventures d'un brave chien (ressemblant très nettement au Sparky de Frankenweenie) de famille américaine type. Burton n'est que producteur (et Danny Elfman compose le génial thème principal de la série) mais il y a vraiment quelque chose du grand Tim dans ces histoires à la fois cruelles et tendres. Comme si les Simpsons percutaient l'univers d'Edward Scissorhands et Beetlejuice. C'est extrêmement drôle, franchement cynique (les enfants sont les plus "chargés", ils ont toutes les tares possibles (stupides, menteurs, cruels, etc...)), mais à chaque fois tout est bien qui finit bien. Pour exemple ce final d'une poésie incroyable où le family dog, après avoir accomplit un acte de courage qui lui parait phénoménal, rêve qu'il rejoint les chiens mythiques qui forment les constellations étoilées. Superbe. L'une des meilleures séries animées de l'histoire de la télévision, carrément.

 

Batman Forever : En 1994, Tim Burton refuse de reprendre les aventures du Dark Knight (ce qui n'est pas pour déplaire à Warner qui n'a pas tellement apprécié le côté adulte de Batman Returns). C'est le tâcheron Joel Schumacher (qui a entre autres commis L'Expérience Interdite (bondieuserie toc et mode)) qui récupére ce troisième opus batmanien. Le film est évidemment un atroce plantage, très laid, très vulgaire, filmé n'importe comment (plus ça clignote, plus ça va vite, plus ça fait du bruit, plus c'est bon), Batman Forever est l'antithèse des oeuvres de Burton. Val Kilmer est un Batman inexistant et inintéressent au possible, Jim Carrey est un méchant horripilant sorte de Joker du pauvre, Tommy Lee Jones s'amuse, tant mieux pour lui et Nicole Kidman nous refait la Kim Basinger de service. Il ne reste rien des chefs-d'oeuvre burtoniens (même pas la musique de Elfman, c'est dire la débâcle). Burton est quand même crédité comme producteur exécutif, histoire de couper les ponts en douceur. A noter que Batman & Robin le 4e film de la série (toujours de Schumacher) est un poil supérieur à ce Batman Forever car il assume encore plus son mauvais goût et son aspect grotesque. Enfin tout cela n'est que du produit hollywoodien sans saveur et sans imagination. Ni fait, ni à faire...

 

James and the Giant Peach : le second long métrage de Henry Selick n'appartient plus à l'univers de Burton, mais néanmoins ce dernier en est le producteur. Tant mieux, car James s'avère extrêmement réussi. Même si je préfère l'esthétique et la musique du Nightmare (forcément) je reconnais à James les mêmes incroyables qualités d'animation. Une féérie plus enfantine se dégage de cette aventure inspirée d'un conte de Roald Dhal (un écrivain de génie, souvent copié jamais égalé). Très beau film donc.

 

Lost In Oz : une nouvelle série télé pour Tim Burton. Il en est le producteur et on lui doit en grande partie l'histoire originale (du moins il s'inspire de la série des Magiciens d'Oz). On n'en sait pas beaucoup pour le moment, mais ce ne sera pas pour les enfants. Il semblerait que le projet soit repoussé... En fait, tout cela était une rumeur.

 

Numéro 9 : Tim Burton s'associe à Timur Bekmambetov (réalisateur de Wanted) pour produire ce dessin animé en images de synthèse. Malgré un beau sujet et un excellent design, le film déçoit par sa froideur et son scénario un peu trop prévisible et rigide. On s'ennuie doucement à part pour quelques scènes très spectaculaires et quelques bonnes idées.

 
 
 
 
 
 
 
 
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