


Cette année, les mentions spéciales sont intégralement dédiées aux "vieux", aux survivants, aux vestiges. Avec des artistes dont les débuts datent aussi bien des années 60 que des années 90, bref qui sont là depuis longtemps. On retrouve ici des auteurs proposant des albums dans la droite lignée d'une production qui ne déçoit quasiment jamais (Autechre, The Flaming Lips, Nick Cave, Wire), d'autres qu'on n'espérait plus revoir à ce niveau (Suede, Nine Inch Nails), ainsi que, bien sûr, ceux qu'on n'espérait plus du tout et qui, non contents de prouver qu'ils sont toujours bien portants, ont délivré des disques incontournables (My Bloody Valentine, David Bowie). |
Autechre - Exai
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D'autres vestiges des grandes heures de l'electronica persistent et signent bien des années après leur heure de gloire. Tomorrow's Harvest ne surprend pas vraiment, il offre ce qu'il faut d'atmosphère et de nuances. Et c'est déjà beaucoup. |
David Bowie - The Next Day
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C'est l'un des disques posthumes qu'on aurait aimé écouter le plus tard possible. Dans le panthéon des groupes qu'on n'a pas assez aimés, Broadcast aura toujours sa place. C'est une bande originale de film, qui éclipse les images et existe par elle-même. Des collages et des montages sonores, pas un véritable album, mais un dernier témoignage qui donne envie de réécouter toute la discographie du duo. |
Nick Cave and the Bad Seeds - Push The Sky Away
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The Flaming Lips - The Terror / Peace Sword
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Manic Street Preachers - Rewind The Film
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Mazzy Star - Seasons of Your Day
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My Bloody Valentine - m b v
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Nine Inch Nails - Hesitation Marks
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Yoko Ono Plastic Ono Band - Take Me To The Land of Hell
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Primal Scream - More Light
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Suede - Bloodsports
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Pour eux, c'est une mention spéciale parmi les mentions spéciales. Car je peux pas me permettre de les traiter de "vieux". Parce qu'ils ne se sont jamais reposés sur leurs lauriers et que depuis leur retour dans les années 2000, ils enchaînent les albums fantastiques qui font le grand écart entre les heures de gloire d'antan et le monde contemporain. 35 ans après leur trilogie fondatrice, les gars de Wire n'ont toujours pas déposé les armes. |