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 Aphex Twin  - Selected Ambient Works vol.2 
                  
                    
                      
                        | Une longue aventure dans une autre     dimension de la musique, une expérience unique.  Les morceaux sont   nommés par des dégradés de couleurs, ce qui est   finalement très    représentatif de l'œuvre elle-même. Les échos d'univers lointains     bruissent sous des  claquements et autres craquements formant une   rythmique désincarnée,   aussi présente que  fantomatique. Plus loin ce   sont d'étranges claviers terrifiants qui   prennent en otage les    conduits auditifs ; et si, pendant un instant, une mélodie guillerette     s'est faufilée dans  les méandres d'une machine infernale, c'est pour   mieux annoncer de longs   silences  peuplés de frémissements   synthétiques qui expriment mieux que toute   définition ce que  les   termes fascinants et envoûtants représentent. On a parlé de musique   du   3e  millénaire, de divertissement pour   androïdes  rêvant de moutons   électriques, c'est un peu tout cela, et c'est bien   d'autres choses.    Aime-t-on ce disque ? Prend-on vraiment plaisir à traverser cet éther     sonore et sonique  ? Sans aucun doute. Certains auditeurs, peu préparés à   l'écoute de cette   dernière  folie avant l'Apocalypse, en seront pour   leur frais, noyés dans des   océans d'ennui ; les  autres auront depuis   longtemps enfoncé la touche replay et passeront   plusieurs dizaines    d'écoutes en boucle avant de se rendre compte qu'il y a un second     disque. |     Blondie -  Parallel Lines
 
                  
                    
                      
                        | L'archétype du disque  parfait, rien à   jeter, tout à admirer, à chérir, à passer en boucles   quand la  déprime   guette. A écouter les soirs de paix en été, vous savez, quand le   jour   s'enfuit  lentement, très lentement, et qu'une brise chaleureuse joue   sur votre   visage et avec quelques petits nuages rôses qui rêvassent à   l'horizon. Parallel Lines, à   écouter  seul, à   deux, à plusieurs, seul à plusieurs, seul à deux, tout le temps,     partout,  quand cela va, quand cela ne va pas. Cet album rend meilleur. "Stars     live in the  evening but the very young need the sun...Your looks are   larger than   life... Petite  ingenue I fell in love with you..." |     Georges  Brassens
 
                  
                    
                      
                        | Tout, absolument tout. Rien n'est plus   drôle, rien n'est plus émouvant. Rien n'est plus obsolète et rien n'est   plus moderne. Hors du temps et des modes, dans la vérité du coeur. |     Kate Bush –  This Woman’s Work
 
                  
                    
                      
                        | Je ne sais pas ce qui est   objectif à   propos de Kate Bush. Sa musique a-t-elle mal vieilli ? Son   romantisme     à fleur de peau est-il "too much" ? En fait-elle trop ? Ridicule ou     génial à   crever ? Pour tout vous avouer je m'en fous. Mais grave. Et   avec   virulence. Ou   avec indifférence. Je me fous de ce que l'on peut   ou doit penser de Kate   Bush.   Que chacun y trouve ce qu'il voudra   bien y trouver. Et nul doute que   chacun y   découvrira ce qu'il aura   amené, ce qu'il aura aimé, ce qu'il aura redouté,   ce   qu'il aura   rêvé. Kate Bush vous déchire, vous recoud et vous laisse   loin, très     loin, plus près de tout. |     The Flaming  Lips – The Soft Bulletin
 
                  
                    
                      
                        | La pop la plus inventive et accrocheuse depuis les Beatles et les Beach Boys ? Probablement... |     Grandaddy -  The Sophtware Slump
 
                  
                    
                      
                        | Le plus émouvant des albums des années 2000 ? Technologie et écologie, déjà réconciliées, dans la mélancolie et l'espoir. |     Kraftwerk –  Minimum Maximum
 
                  
                    
                      
                        | En alliant simplicité électronique,     immédiateté pop, richesse thématique évidente et efficacité ludique,     Kraftwerk   prouve que la légende n'est définitivement pas usurpée. Non   seulement   ils ont   presque tout inventé en leur temps, mais ils ont   traversé les époques   sans   jamais effleurer la ringardise, sans   jamais rien perdre de leur   actualité. Car   derrière les "bip" et les   "plonk" se cachaient de grandes chansons, de   celles   qui restent   gravées dans les mémoires. Plus que jamais le   21e   siècle musical   semble se construire auprès de l'ombre bienveillante de   Kraftwerk.  |     Neil Young  - On the beach
 
                  
                    
                      
                        | On The Beach est-il vraiment le  chef-d'œuvre de Neil Young ? Impossible à dire ! Le   monsieur a accumulé   tant de  merveilles au fil de la plus exemplaire   carrière de l'histoire du rock,   que, non,  impossible de choisir un   seul album à classer au-dessus de tous les   autres. On pourra  passer   en boucles tous les After The Gold Rush, Harvest, On The Beach,   Tonight's The  Night, Rust Never Sleeps, Freedom, Ragged Glory et autres lives de la   trempe de Live Rust et Weld, sans jamais se lasser, sans jamais épuiser la richesse musicale   et émotionnelle  de ces œuvres à l'aura unique. On The Beach est   avant tout un album   méconnu, une  cathédrale engloutie. Sa force   lyrique, la poésie de ses compositions,   en font un sommet  à   redécouvrir absolument. |     Neko Case -  Middle Cyclone
 
                  
                    
                      
                        | Neko Case est la voix ! Son organe   transcende tout. Quand elle s'offre en prime des chansons parfaites,   difficile d'arriver à sa cheville. Middle Cyclone possède les hymnes pour notre temps, récits de retour à la nature et de menaces primitives. |     Neutral  Milk Hotel - In the Aeroplane Over The Sea
 
                  
                    
                      
                        | La fascination exercée par ce   disque   est sans doute indescriptible. C'est un maléfice, un vampire, une       obsession. Tragique et comique, sublime et grotesque, entièrement porté     par la   voix et les textes de Jeff Mangum, In The Aeroplane Over The Sea est une   oeuvre   unique, un délire traumatisant évoquant la vie,   l'amour, la mort et   surtout la   Shoah en des métaphores aussi   charnelles que bouleversantes. Chaque   parole est   ainsi dotée d'une   force quasi sans équivalent dans l'histoire du rock et   cette   poésie   surréaliste redéfinit à chaque instant le concept d'épidermique.   Jeff     Mangum peut faire frissonner, faire pleurer, inquiéter et émouvoir. En     particulier lorsqu'il pousse ce qui est peut-être le cri le plus     déchirant   jamais gravé sur un disque : "We know who our enemies are". Créature   inimaginable d'un artiste littéralement fou, In The Aeroplane Over The   Sea vient   nous rappeler ce que la musique peut nous offrir de plus   essentiel, de   plus   intime, et ce que les mots peuvent nous évoquer,   nous murmurer   directement dans   l'âme, sans céder aux clichés, sans   céder à la dictature du sens. Et   l'auditeur   de laisser son   inconscient se repaître dans les méandres de cette oeuvre   libre,     troublante, insoutenable et inconcevable |     Nick Drake  - Five Leaves Left
 
                  
                    
                      
                        | La mélancolie est-elle le   sentiment le plus propice à la création artistique ? A l'écoute de Five   Leaves   Left,   le plus émouvant des premiers albums et peut-être le plus beau   disque   de   l'histoire de la pop, on serait tenté de répondre par   l'affirmative. La   voix   profonde et douce de Nick Drake est un délice   aussi rassurant que   tétanisant de   tristesse. Sur des arrangements   discrets qui transcendent des   chefs-d'oeuvre   tels que River Man ou   Fruit Tree, Nick Drake pose ses inimitables   arpèges de   guitare,   comme autant de caresses, comme autant de rêveries solitaires.   Et,     délicatement dissimulée au sein de l'album, on effleure la plus céleste     des   chansons, le cristallin Day Is Done, bande son douce-amer des   instants   nostalgiques, pour pleurer avec un léger sourire sur les   lèvres... |     Pixies -  Trompe Le Monde
 
                  
                    
                      
                        | Il  est ainsi des disques qui font partie   de notre histoire personnelle   alors que rien ou  presque ne les y   destinait de prime abord. Si l'on s'attache bien   souvent à une  œuvre   c'est qu'elle "parle" de notre vie à un instant précis, c'est  qu'elle   "représente" un être cher ou bien encore qu'elle nous  "représente".   Sans le moindre temps  mort, sans le moindre point faible, toujours plus   haut dans les   constellations de la  perfection, les Pixies nous   déposent au 7e ciel, nous léguant un   testament  inépuisable, à écouter   en boucle toute une vie pour retrouver les   sensations d'un  voyage   spatial, non, mieux ! Trompe Le Monde est le disque qui donne   l'impression d'un  rêve de vol au-dessus des montagnes.  |     Plaid - Not  for Threes
 
                  
                    
                      
                        | L'album le plus  intelligent et le plus   sensible de ma discothèque, raison et sentiments,   enfin  réconciliés,   un miracle, un vrai, que tout le monde peut expérimenter,   chaque jour,    chaque heure, chaque minute. Vous ne pouvez pas vivre sans ce disque. |     Pulp -  This is Hardcore
 
                  
                    
                      
                        | De Pulp, il faudrait tout avoir. Ou du moins ces quatres albums : His'n'Hers, Different Class, This is Hardcore et We love Life.   Quatre disques pour comprendre pourquoi ce groupe peut à ce point nous   parler. La vie comme elle est. Mesquine, cruelle, hilarante, tendre... |     Siouxsie  and the Banshees - Juju
 
                  
                    
                      
                        | L'auditeur qui est "entré"  dans Juju,    qui a dansé dans la   lumière des  ténèbres, qui a erré sur la lande   avec les sœurs de la nuit, qui a été fasciné par la cérémonie   vaudou   mené  par la poupée qui vous tuera si vous ne la tuez pas avant. Cet   auditeur ne pourra plus jamais s'échapper de Juju,   condamné à y   revenir,  encore, encore, et toujours, sans se lasser,   mais il ne peut plus se   lasser, possédé  qu'il est par cette musique   d'une intensité mystérieuse. |     Sissy Wish  - Beautie Never Die
 
                  
                    
                      
                        | De la pop, de la pop scandinave, de la   pop   			"pure", donc, comme on dirait d'une drogue. Juste des chansons,   rien   			que des chansons, avec des mélodies immenses, des refrains de   dingue   			et des idées tout partout. C'est adorable. |     Sleater  Kinney - The Woods
 
                  
                    
                      
                        | Le rock pas mort ! Tout ce que l'on peut   faire   			avec une guitare, une basse, une batterie et des hurlements   féminins   			orgasmiques. Let's call it love ? Et même bien davantage ! |     Talking  Heads - Fear of Music
 
                  
                    
                      
                        | On aime cet album sans l'aimer, on    l'adore tout en le détestant. On se passe en boucle Heaven pour     s'envoler et se faire  encore plus mal. Réécouter Fear Of Music aujourd'hui, c'est être cloué   par le fait que  l'album n'a pas pris   une ride. C'est retrouver encore et toujours ce   malaise si  délicieux,   cet effroi si passionnant. Et oui, bien sûr, tout est dans le   titre,   rarement  album aura aussi bien porté son nom. Fear Of Music.   Vous allez acheter   ce disque, vous  n'avez pas le choix. Le conseil ?   L'écouter seul, au calme absolu, dans   le noir. Et vous  allez   comprendre, et vous aussi, vous aussi, vous n'en reviendrez jamais. |     The Clash -  London Calling
 
                  
                    
                      
                        | Il est tout  simplement impossible de   prétendre pouvoir parler de rock sans le   connaître par  cœur. Comment   être plus clair ? Si vous n'avez pas London Calling dans   votre  discothèque, vous n'avez aucun disque dans votre discothèque. Là. Voilà.   Un point,  c'est tout. |     The Fiery  Furnaces - Blueberry Boat
 
                  
                    
                      
                        | Écouter de la musique pour la première    fois. Être surpris à chaque note. Être amusé et ému. Bêtement et     miraculeusement. Sans  la moindre once de cynisme ou de lassitude.   Véritable fresque intime, Blueberry Boat intrigue   autant qu'il charme, en ne reculant ni devant les errances les   plus   abstraites,  ni devant les mélodies les plus évidentes. Pour mieux créer   un tout   cohérent, aussi  monumental dans sa totalité que délicat dans   son détail. Blueberry Boat est une fête   foraine, qui virevolte, qui clignote, qui effraie, qui émerveille, qui     chuchote, qui  bondit et qui en-chante mieux que tous les autres...  |     The Knife -  Silent Shout
 
                  
                    
                      
                        | Si l’aspect expérimental   de la démarche   de The Knife est évident, elle   est rendue abordable par la simplicité   des arrangements synthétiques et   par   l’efficacité mélodique de   l’écriture. Les manipulations sonores couplées   à   l’immédiateté d’une   musique très rythmée créent une ambiance fascinante   et un   vrai   ludisme. Ouvrez le coffre aux trésors. Ces gens font   			cohabiter Like a Pen, Forrest Families et One Hit au sein du même disque. Sont pas biens dans leur tête et c'en   			est miraculeux. |     The Velvet  Underground & Nico
 
                  
                    
                      
                        | Cet album est un mythe, une   œuvre d'art   totale qui demeure encore aujourd'hui franchement   révolutionnaire.     Tout ce qui s'est fait dans le rock depuis 1967 est là. |     Tom Waits -  Rain Dogs
 
                  
                    
                      
                        | Cette douceur dans la violence, ces percées de tendresse qui font de Tom Waits un gros ours craquant. Rain Dogs ? Un disque qui déborde. D'histoires, de sons, d'ambiances... La générosité et le sublime. |    |  |