Edwood Vous Parle de

 

 

La Fin des Vacances

 

 

        Drame du calendrier, c'est déjà la rentrée. Notez bien que c'est toujours un bonheur de revenir parmi vous, mes chères lectrices et mes chers lecteurs. Mais quand même, c'est difficile de retourner dans son logis virtuel et de constater que la porte est fermée et que l'on a changé la serrure. Et oui, et voilà, mon ancien compte Wanadoo est arrivé à expiration. Et sans prévenir, sans me laisser la moindre chance, Wanadoo a loué l'appartement à quelqu'un d'autre. L'année dernière c'était Tiscali (ex-Infonie) qui me faisait à peu près le même coup. Wanadoo, dans son soucis du travail bien fait, m'a aussi sucré ma boîte aux lettres. Ne cherchez pas, il paraît que c'est normal. Enfin, Edwood c'est comme le chiendent, il repousse toujours là où on ne l'attend pas et surtout quand on ne l'attend plus. J'aurais pu dire que je suis tel le Phénix, mais la fausse modestie est aussi l'une des mes caractéristiques très caractéristique.

        Donc me revoilà, plein de jolies histoires à vous raconter. Saviez-vous que l'on parle l'espagnol en Espagne ? Non ? Et bien je vous l'apprends. Saviez-vous que le vinyle va bientôt remplacer le compact disc ? Non ? Et bien vous devriez le savoir. Dans mon espace-temps personnel, les catégories de l'entendement se font comiques. Donc, a priori, le vinyle va remplacer le compact disc, c'est comme ça, et il y a une cause à tout cela : les pochettes de vinyles sont bien plus belles que la peinture à l'eau, mais aussi que les pochettes de CD. Alors, bon, si ça ne vous suffit pas comme raison, je ne vois pas à quoi cela sert que je vous parle.

 

        Le saviez-vous ? Edwood Vous Parle a déjà bien entamé sa quatrième saison et pense déjà au cinquième anniversaire de The Web's Worst Page. Rien de spécial n'est prévu, mais avec un peu de chance, à ce moment là on m'aura définitivement supprimé internet... Pour l'occasion, quand même, j'organiserais peut-être une grande vente de t-shirts unis, blancs ou noirs, voire bleus, et même verts (j'aime bien le noir, le blanc, le bleu et le vert, et le rouge aussi...). Tous les profits de cette vente iront dans ma poche, parce que j'en ai bien besoin, vu qu'il faut que j'ajoute de la RAM sur mon PC et que je persiste à faire des dépenses qui ne vous concernent en rien. Des dépenses aussi passionnantes que du liquide vaisselle, des 45t de Pulp, des jeux Dreamcast, du latex, des entrées pour Disneyland, du dentifrice pour mes dents sensibles. Et oui, j'ai bien besoin d'euros, car les dents sont dures pour les vampires comme moi (le jeu de mots est tellement nul que je me sens fort satisfait soudainement).

 

        Magie de l'ADSL, on peut faire des downloads à 65 ko/s. Oui je sais, on peut faire encore mieux, mais quand on a connu les modems à 28 et 33, on reste extatique devant de telles performances. Quoique en termes de performances, je demeure le plus performant, mais je m'égare, sans doute un reste de la satisfaction causée par le jeu de mots cité ci-dessus par mes soins (notez l'allitération en "s" et ouvrez votre manuel à la page consacrée aux figures de style). Non, non, contrairement aux apparences je ne suis pas devenu prof de français lors de cette rentrée. Faut pas abuser non plus ! J'envisage une carrière brève dans l'enseignement. Et pas en tant que prof de français, ni en tant que prof d'éducation sexuelle (ou alors en cours particulier... mon Dieu ! Une blague de vieux pervers frustré ado refoulé frigide ! On efface, on recommence...). Donc, je disais : pas en tant que prof de français, mais bien en tant que prof d'enseignement. Ou quelque chose comme ça, attendez, dans ma tête c'était sensé être drôle ce passage, et là ça ne fonctionne pas du tout. Il doit manquer l'intonation. Ou alors ce sont les gestes, vous voyez, les gestes de mains, comme ça, là, et les gestes des doigts aussi, comme ça, là, oui, doucement, tout doucement... (c'est moi où c'est encore de l'humour de pervers frigide vieil ado refoulé frustré sonnez avant d'entrer parce que de toute façon personne n'entre alors bon vous pouvez entrer sans frapper, ou sonner, enfin...).

 

        Ouf ! J'ai réussi à me débarrasser de l'embarrassant paragraphe précédent. Et me voilà libre, libre de mes mots. Ah je peux tout dire. Tout ! Enfin ! Je peux dire : merde aux USA et vive le monde libre ! Merde aux Talibans et vive le monde libre ! Merde à moi et merde à toi, un, deux, trois, c'est toi le chat ! Promis, pour cette rentrée, je serais plus engagé. Je serais même plus pointu sur les sujets d'actualité. De là à dire que je suis très pénétrant en durcissant mon propos, il n'y a qu'un pas que je n'oserais pas franchir, parce que là ça devient fatigant cet humour vulgos, on se croirait chez Beigbeider, ou chez Bouvard, enfin, c'est pareil.

 

        La rentrée, cela pourrait être déprimant, mais il y a DEUX albums de Frank Black pour sauver le monde. Ah ! On a faillit avoir peur. Même si c'est du Frank Black bancal (mais j'en parle ailleurs), c'est déjà ça. Deux Frank Black, c'est trois fois rien, mais c'est déjà beaucoup (ah ça y est, je vais du Devos, Raymond, pas Emmanuelle, que je salue au passage, Emmanuelle et Raymond, je les salue, vous comprenez, même s'ils ne me lisent pas, bien sûr, non, ils ne me lisent pas, et ils ont bien raison). Mais y-a-t-il enfin un pilote dans le site ??

        Je sais que ce n'est pas du Edwood d'un très bon niveau, c'est très décousu, tout ça, tout ça. Mais il faut bien que je m'y remette, sinon on n'y reviendra jamais. Et que serait le monde sans le Capitaine Crochet ?? J'aurais pu nommer ce chapitre : la rentrée. Après les vacances, ce fut logique. Mais bon, la rentrée, techniquement parlant, c'est la fin des vacances. Même si toutes les rentrées ne sont pas forcément la fin des vacances, parce que l'on peut rentrer tout en étant en vacances, je me comprends. Donc, c'est plus clair de dire : la fin des vacances, il n'y a pas de confusion possible. Même si, comme nous sommes en septembre, vous auriez compris de toute façon, mais c'est plus simple comme cela.

On arrête là pour le moment, on reprend son souffle et on continue dans un prochain chapitre.

 

Edward D. Wood Jr. ("a story of cultivation, exploitation, civilisation")